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Live Report by Tuco – The Libertines – Les Inrocks Festival 29/02/24 – Paris | Romu Rocks

Live Report by Tuco – The Libertines – Les Inrocks Festival 29/02/24 – Paris

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On peut dire que les fans des Libertines attendaient avec impatience le retour de leur groupe favori. On peut aussi dire que de la patience il faut en avoir avec les Libertines. Une queue d’environ 300 mètres se présente à nous à l’entrée du Centquatre vers 19h30 en cette soirée du 29 février organisée dans cadre du festival des Inrockuptibles.

Une fois arrivé à l’intérieur, c’est bien une ambiance de festival qui plane avec stands bibines, food et expos photos. La grande halle du CentQuatre est sacrément bien remplie. Le set de la première partie Eaves Wilder est déjà en cours, une pop indie plutôt sympa.

De la patience avec les Libertines il faut en avoir disais-je, ils nous feront l’honneur de leur arrivée sur scène à seulement 21h40 avec en bande son le « Et moi et moi et moi » de Dutronc (la francophilie de Pete Doherty ?).

Pete Doherty, Carl Barât et John Hassan arborent un look costard-casquette années 20. Gary Powell à la batterie fait bande à part sur le plan vestimentaire avec un survête Adidas vert pomme ouvert sur des pectoraux et abdos qu’il prendra plaisir à exhiber au moment du rappel et à la fin du concert.

Le concert démarre fort avec « Up the Bracket », de quoi réjouir d’entrée de jeu un public conquis depuis plus de 20 ans avec la sortie de l’album éponyme. Et on enchaine sur le même trip avec « Vertigo ».
Juste avant de rejoindre le CentQuatre sous le crachin, j’entendais sur France Inter une interview de Pete et Carl disant qu’ils joueraient ce soir 4 ou 5 titres de leur nouvel album « All Quiet On The Eastern Esplanade ».

Le compteur s’ouvre sur le troisième morceaux du concert avec « Run Run Run ». Ce single sorti quelques mois plus tôt, que le public reprend en chœur, sonne déjà comme un classique du groupe. Toujours extraits du nouvel album à venir, le groupe nous interprète « Night of the Hunter », en référence au film « La nuit du chasseur » avec utilisation du fameux thème musical du « Lac des Cygnes », puis le beau « Shiver » dont l’inspiration serait venu de l’événement des funérailles de la Reine Elizabeth II.

 

Tout cela fonctionne bien. C’est cool, Pete et Carl chantent souvent comme des vieux potes sur le même micro. J’avoue personnellement être plus sous le charme de la voix de Pete en pensant à ce qu’il a fait de magnifique avec Frédéric Lo, et notamment à leur concert au Trianon presque deux ans plus tôt.

La fosse continue de s’éclater sur « Can’t Stand Me Know », « What a Waster » et autre « Time for Heroes ».

Après un rappel, le concert s’achève en apothéose avec une bel enchaînement « Gunga Din », « The Good Old Days », « Don’t Look Back Into the Sun ».

Le groupe nous gratifie d’un salut bras dessus bras dessous et Gary, toujours avec son survête ouvert sur ses abdos, reste prolonger un peu le plaisir.

Set list: 
Up The Bracket
Vertigo
Run Run Run
What Became Of The Likely Lads
Night Of The Hunter
The Boy Looked At Johnny
Shiver
The Delaney
Music When The Lights Go Out
Can’t Stand Me Now
What Katie Did
What A Waster
Mustang
Heart Of The Matter
Death On The Stairs
Time For Heroes

France
Gunga Din
The Good Old Days
Don’t Look Back Into The Sun

You're Gonna Need Someone On Your Side