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Frédérick Rapilly se penche sur le single Blue Monday de New Order. A travers cet essai, il raconte le rôle de ce titre, « passeur entre la New Wave et la Dance culture ».
Description de l’éditeur:
40 ans de house music à travers ce titre qui a déferlé sur tous les dance floor du monde, depuis mars 1983.
Ce ne serait pas drôle si un de premiers titres dédié à la collection seveninches était tout, sauf un 45 Tours. En effet : Blue Monday est un maxi 45 tours (sa taille n’est donc pas de sept pouces, mais de douze…).
Le format n’est pas anodin, car c’est un morceau fait pour les discothèques, avec une durée bien plus longue qu’un single (Blue Monday dure 7:31).
Comment ce disque, réalisé par des musiciens orphelins de leur chanteur culte de leur précédent groupe ( Joy Division), prolétaires du nord de l’Angleterre ont pu chavirer à ce point les clubs de New York, Ibiza, Berlin, etc. ?
Il y a un avant Blue Monday et un après. C’est sur le label indépendant Factory, que le maxi est publié.
L’histoire raconte (et c’est vrai !) que le graphiste, Peter Saville, a désiré une fabrication spéciale pour ce disque, qui représente la modernité en illustrant un floppy disc, avec des découpages dans le carton de la pochette…
Le disque coûtait plus cher qu’il ne rapportait… C’était donc pour la gloire…
Le Maxi 45 Tours deviendra la plus grosse vente de toute l’histoire de l’industrie musicale britannique (80.000 ex en France !).
Préface de Mona Soyoc (KaS Product), post face de Dominique Dalcan, épilogue de Philippe Lomprez (Trisomie 21).
New Order – Blue Monday
Essai de Frédérick Rapilly
Editeur : Le Boulon
128 pages – 12,00 €