Live Report by Tuco – Jack White – Paris, Olympia – 18/07/2022

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Le monde est bleu comme Jack. Et on dirait bien que l’année 2022 aura été White ou n’aura pas été. Deux albums à trois mois d’intervalle en mode l’un salé « Fear of the Dawn » et l’autre sucré « Entering Heaven Alive ».

En ce 18 juillet, avec la météo torride ambiante, je ne sais pas trop comment me fringuer pour aller voir Mister Jack. J’hésite… En short ? En maillot de bain ? Puis je reviens à la raison, ce sera Garage Rock ce soir !

Une fois n’est pas coutume, nous sommes invités à mettre nos smartphones sous scellé à l’entrée. Cela ne m’étonne pas trop de la part de Jack White, ne filmons pas n’importe comment son show et surtout restons concentrés sur sa musique d’orfèvre. On se contentera donc de photographier la façade mythique de l’Olympia.

Devant nous un rideau de théâtre, bleu. Le show démarre par un instru derrière le rideau, en mode ombre chinoise. Le public est saisi d’entrée. Puis le rideau se lève progressivement sur l’intro de  « Taking me back », titre phare de l’album « Fear of the Dawn ». Et là le public se retrouve chauffé à… blanc. Jack apparait avec son habit de lumière… bleu. Le public reprend le refrain en chœur, et cette énergie incroyable, imprimée dès le début du concert, ne connaitra aucune interruption pendant près de deux heures durant lesquelles, avec ses trois acolytes impeccables (basse, batterie, claviers), le chanteur guitariste alternera puissance et finesse.

Mister Jack utilisera 5 guitares Fender différentes sur scène, toutes fabriquées sur mesure. Il passera au piano notamment sur le « You don’t understand me » de The  Raconteurs.

Après « Taking me back » , l’album électrique “Fear of the Dawn” sera bien représenté avec « Hi-De-Do » (yeah, yeah !) » et le titre éponyme de l’album.

Et on découvrira des morceaux du nouvel album acoustique « Entering Heaven Alive », attendu pour le 22 juillet, dont le superbe « If I die tomorrow ». Mais nous on le sait Jack, you will never die!

La période White Stripes n’est pas oubliée. « Fell in Love with a girl » et nos pieds ne touchent plus terre, “Dead Live and the dirty grounds”, “Hotel Yorba”, “You don’t know what love is”.

En rappel, les deux premiers coups de caisse claire nous suffisent à reconnaitre l’incontournable « Steady, as she goes » des Raconteurs sur lequel on s’égosille. Heureusement on en avait gardé un tout petit peu sous le pied pour le bouquet final façon « Seven Nation Army ». Je croyais être lassé d’entendre son « popopolo » dans tous les matchs de foot mais non, on continuera de le chanter après le tombé de rideau, jusque sur le boulevard des Capucines.

Le concert du 20 juillet enregistré par Arte Concert:

You're Gonna Need Someone On Your Side