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Lloyd Cole revient avec son douzième album. Il n’est pas tout à fait seul puisque certains titres de Guesswork ont été co-écrits par deux compères des Commotions, le claviériste Blair Cowan et le guitariste Neil Clark.
Fred Maher complète le groupe. Il a déjà travaillé sur de nombreux albums solo de Lloyd Cole (et joué sur des disques de Lou Reed, Scritti Politti, Luna et bien d’autres).
Le portrait qui orne la couverture de l’album est l’oeuvre de Steven Lindsay (diplômé de la Glasgow Art School et ancien chanteur de The Big Dish)
Pour cet album, Lloyd Cole a sorti les synthétiseurs et enregistré Guesswork dans son studio installé dans les combles de sa maison du Massachusetts.
L’utilisation des synthés n’est pas une première pour Lloyd Cole. Déjà sur son album instrumental, Plastic Wood, il s’en était servi. Mais Guesswork est dans le registre de la pop synthétique.
Guesswork contient huit compositions de très haute tenue.
Le disque s’ouvre sur The Over Under et son beat comparable à un battement de cœur, le disque nous entraine dans une ambiance romantique. Une chanson sur les regrets. Son timbre de voix nous rappelle le regretté Grant McLennan de The Go-Betweens. On est déjà séduit.
Night Sweats accélère le rythme avec une mélodie brillante dans le style Kraftwerk. Il chante “Je suis donc un enfoiré compliqué” – la chanson est une lamentation à propos d’un couple dont les enfants ont quitté le cocon familial. Très eighties, la chanson constitue une des plus belles réussites de ce disque.
Violins est une petite merveille . Un single presque dansant qui frôle les sept minutes et nous entraîne dans un voyage de electropop. Un single, bien loin des standards radios mais tellement bon, avec ce solo de guitare de Neil Clark qui nous rapelle les grands heures des Commotions.
The Afterlife est sans aucun doute la plus belle chanson de l’album. On y retrouve la mélancolie d’un autre grand auteur compositeur écossais, Paul Buchanan chanteur de The Blue Nile. The Afterlife parcourt le thème du vieillissement qui préoccupe Lloyd Cole tout au long de l’album.
Moments and Whatnot pourrait être un single avec sa melodie synth-pop parfaite et la guitare pleureuse de Neil Clark.
Sur Remains, on ferme les yeux, on apprécie
When I Came Down From The Mountain est un autre moment très réussi du disque avec son côté entraînant.
Enfin, le morceau The Loudness Wars conclut l’album de la plus belle des manières.
Lloyd Cole réussit à nous enchanter avec ce disque qui est une belle surprise. Sa voix magnifique et les arrangements subtiles font de Guesswork, l’un de ses meilleurs albums.
Lloyd Cole sera en concert en France dont le 13 novembre à Lille (L’Aeronef), le 8 novembre à Saint-Étienne (Le Fil), le 14 novembre à Ris Orangis (Le plan).