Info
The Electric Soft Parade signe son retour avec un album baptisé Stages.
Depuis la sortie de l’album IDIOTS en 2013, les frères Alex et Tom White n’ont pas été épargnés par les soucis matériels (difficultés financières de leur maison de disques…)
Pour cet album, le sort s’est de nouveau acharné sur le groupe de Brighton. En raison de la mise en liquidation judiciaire de la plateforme de financement Pledge Music, Stages a failli ne jamais voir le jour.
Finalement, après sept années de silence, The Electric Soft Parade fait un retour inattendu avec le soutien du label Chord Orchard.
Ce cinquième disque à été écrit en hommage à leur mère décédée durant l’enregistrement d’Idiots.
Enregistré avec les producteurs Chris Hugues (Tears for fears) et Mike Rowe (Noel Gallagher’s High Flying Birds, Oasis), Stages se compose de sept morceaux.
L’album s’ouvre avec Saturday une ballade guitare-piano qui aurait pu trouver sa place sur le dernier disque d’un crooner. C’est beau, limite jazzy.
Never Mind, ma chanson préférée, est le single que beaucoup aimerait composer une fois dans leur carrière! Entêtant et langoureux. C’est le titre mélodieux par excellence. Pourtant, c’est une chanson sur le décès de la mère d’Alex et Tom White .
La vidéo de cette chanson montre des extraits d’un documentaire sur la psychiatrie et les soins institutionnels dans l’Amérique des années 1970. Pour le groupe, cette vidéo fait écho à leur propre expérience de la maladie et du déclin physique.
Le troisième titre, The Bargain, redonne vie aux guitares et aux rythmes psychédéliques durant plus de 7 minutes. Curieux et expérimental.
Left Behind et On Your Own nous remémorent Holes in the walls (2002) le parfait premier album des britanniques. Des titres pop comme nous les aimons. Left Behind ressemble aux premières compositions du groupe mancunien Doves. Le morceau se termine par un clin d’oeil au «Walk on by» de Burt Bacharach.
« On Your Own » est la chanson la plus longue de l’album où se mêlent guitares, piano et trompettes.
Roles Reversed, le premier single publié l’année dernière, était déjà un avant-goût du nouvel album. Un morceau long. En effet, tous les titres ont une durée comprise entre 5 et 12 minutes !
L’album se termine en apothéose avec Fragments, une ballade que ne déplairait aux fans des premiers albums de Coldplay. La mélodie est parfaite, la voix d‘Alex White fait des merveilles au milieu des instruments à vents et à cordes.
Stages se termine par les cris d’enfants jouant joyeusement, permettant à cet album (malgré les thèmes de la souffrance, du deuil ou de la santé mentale) de sortir de manière positive et optimiste.
Stages sera sans conteste l’un des albums de l’année.
Il sonne la renaissance de The Electric Soft Parade !