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Quelle ne fut pas ma surprise lorsque Le Félin m’annonça la venue de Wayne Hussey au Cabaret Vauban de Brest pour une seule date en Bretagne.
Le célèbre leader et chanteur de The Mission, fut il y a bien longtemps, le guitariste de Dead Or Alive (si, si, avant le succès du Top 50!) et bien sûr des Sisters of Mercy.
C’est la cadre de la promo de sa récente autobiographie Salad Daze, publiée le 23 mai dernier, que Wayne Hussey débarque sur la scène mythique du Vauban.
Les organisateurs de l’association Aïta ont bien fait les choses en invitant en première partie Follow me Not, puis Ashton Nyte, le chanteur de The Awakenings.
Nous appréhendions quelque peu la formule solo en acoustique car c’est un exercice qui peut être à double tranchant: soit rapidement nous endormir, soit sublimer des morceaux que l’on a adorés dans le registre électrique et gothique.
Pour rappel, Wayne Hussey et Craig Adams (bassiste) quittent en 1985 les Sisters Of Mercy et laissent Andrew Eldritch comme un miséreux avec son Doktor Avalanche. Ensuite les deux compères fondent The Mission avec Mick Brown à la batterie et Simon Hinkler aux guitares.
En 1986, The Mission signe sur un petit label Chapter 22 puis s’envole vers le succès avec un premier album baptisé God’s Own Medicine publié sur Mercury Records.
Si l’on fait un rapide calcul, Wayne hussey totalise presque 40 ans de carrière. Il continue d’enregistrer et de composer avec son groupe à géométrie variable ou en solo. Le dernier album de The Mission, Another Fall From Grace est sorti en 2016…et il était très bon.
Ce vendredi soir, lorsque l’on découvre la scène, il y a un studiologic paré d’un drapeau du Liverpool FC et quelques guitares.
Il débute le concert avec Falling un titre de son avant dernier Lp The Brightest Light (2013). Le public composé d’environ 150 personnes écoute religieusement.
Puis les classiques que nous attendions tous, vont s’enchainer Amelia, Severina, Like a Child Again…
Bien sur, certains sont méconnus puisqu’ils apparaissent sur ses albums solo: Bare (2009) et Songs of Candlelight and Razorblades (2014).
Justement, le titre Wither On The Vine extrait de son dernier album solo permettra à Wayne de parler du bon vin…portugais à propos de sa bouteille qu’il offrira au public en fin de set ! Le morceau joué avec boite à rythme et guitare électrique est sublime.
Variant les plaisirs, Wayne Hussey pose sa guitare pour une session au piano. Naked and Savage et l’un des titres favoris de La griffe, Dragonfly sont revisités. Sa reprise du titre Hurt de Nine Inch Nails vaut aussi le détour.
Lorsqu’il revient à la guitare ce sera pour ….sa reprise dépouillé de Marian des Sisters of of Mercy. Si cela vous intéresse, il avait sorti cette version en single avec My love will protect you en 2016.
Peu loquace, il demandera public s’il souhaite un morceau en particulier. Les moins timides lancèrent Garden of delight, Dancing Barefoot…
Cette dernière composée par Patti Smith, est retenu par Wayne Hussey. Mes pensées vont vers ce superbe titre qui figurait sur le maxi II de The Mission avec la reprise de Neil Young, Like a hurricane.
Ce sera le début d’un medley qui je l’avoue me lassera perplexe. Les titres ou extraits s’enchaineront Personal Jesus de Depeche Mode, Wasteland (bâclé)…
Le public appréciera la version revisitée de Tower Of Strenght, un morceau beau comme au premier jour.
Lorsqu’il quitte la scène, c’est pour y revenir rapidement pour le final au piano avec une jolie interprétation de Butterfly On A Wheel.
Après un peu plus d’une heure de concert, Wayne Hussey quitte la scène.
Un petit regret, nous n’aurons pas la chance de le voir au merchandising. Son livre est en vente mais pas de version française…
.Je me rattrape sur son dernier album solo. Nous aurions aimé le rencontrer, avoir une dédicace… ce sera le cas avec Ashton Nyte sur son dernier album.