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Fondé début 2013, après un voyage à Londres, Metro Verlaine commence son histoire à deux: Axel Verlaine à la guitare et Raphaëlle Verlaine au chant.
Les compos s’affinent et la boîte à rythmes minimaliste devient un atout pour le duo. Amoureux du punk 70’s et des grandes chanteuses soul, le groupe forge peu à peu sa propre identité musicale et Joe rejoint le duo.
Été 2015, le trio enregistre son premier EP « Manchester », un 4 titres en français qu’il part défendre sur les routes de France et d’Angleterre pendant plusieurs mois.
A la suite de la tournée, le groupe compose de nouvelles chansons à la maison et le besoin d’intégrer un nouveau membre se fait rapidement ressentir. Printemps 2016, Romain Rioult fait son apparition à la basse et ouvre de nouvelles perspectives musicales au groupe.
Influencé par des artistes comme The Cure, Joy Division et autres combos entre post punk et new wave 80’s, Metro Verlaine défend désormais sa pop, toujours en français, sur scène partout en France.
Soucieux de ne pas perdre sa spontanéité, le désormais quatuor se lance à corps perdu dans la composition et l’écriture d’un premier album. L’enregistrement sous la houlette du guitariste californien Charles Rowell (Crocodiles) et d’Arthur Guegan s’est déroulé en 2017 et concrétisé en 2018 avec la sortie de Cut-Up, leur premier album.
L’album s’ouvre sur Pop Sauvage. Ça commence comme le meilleur de The Godfathers, le groupe de Peter et Chris Coyne. Raphaëlle scande « « Je suis pop et sauvage, une épopée à mon image ». Une excellente entrée en matière.
Le premier single inaugural de l’album Birthday party est excellent titre new wave. La basse est omniprésente. Un refrain entêtant pour un anniversaire qui se finit mal : «une robe de soirée, un frisson, et pourtant rien ne me comble».
Ici, la voix de Raphaëlle rappelle, par ses intonations, Catherine Ringer des Rita Mitsouko.
La vidéo a été réalisée par Max Kastelyn.
Avec Mustang, le groupe nous fait voyager dans le désert, un road trip sous acide ! La guitare tranchante d’Axel nous rentre dans la tête.
Le quatrième morceau, Amour d’été, est un titre glam rock percutant.
Avec sa guitare surf, Piscine, Metro Verlaine détient la recette magique du tube. La basse post-punk donne le tempo. Raphaëlle martèle : « J’ai noyé mes rêves ».
Un morceau à écouter en boucle.
Le hit de l’album, Hooligan, a des allures de pop sixties, un clin d’œil aux Mods Anglais. « Je ne sors que tard le soir, les sens aiguisés comme un rasoir ».
Seul titre en Anglais, Garden of love, ralenti le rythme. »Il n’y a que Garden of Love qui est écrit en anglais, parce que j’avais besoin…Aussi parce que c’est tiré d’un poème de William Blake et je ne voyais pas l’intérêt de le franciser » précise Raphaëlle.
Waterloo est le dernier titre de l’album. Une pop song qui vire noisy. Les guitares carillonnantes subliment un texte plus existentiel (« Faudrait attendre que la mort passe, attendre, faudrait que je m’y fasse »).
Metro Verlaine connait la recette du juste équilibre entre le rock sombre et la pop lumineuse.
Le charme évanescent de la voix de Raphaëlle, les guitares tranchantes d’Axel et une section rythmique au diapason conférent à cet album sa propre identité musicale.
Pop Sauvage est le disque d’un groupe sombre, agressif et mélancolique.
« Il y aura toujours une forme de mélancolie ou de nostalgie, je ne sais pas trop comment dire, dans notre musique. Mais le pogoté pleuré, c’est un truc qui nous collera toujours à la peau. Peut-être plus des larmes de joie que de tristesse » confie Axel.
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