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Fondé par Greg Roberts et Tim Bran sur les cendres des Screaming Targets et de Big Audio Dynamite, Dreadzone est né en 1993.
La formation britannique, qui doit son nom à l’illustre Don Letts, est le résultat d’une triple culture: le clubbing, la pop et le reggae.
Leur premier album 360° est sorti en 1993 sur Creation Records, le label d’Oasis. Le groupe a d’ailleurs assuré la première partie des frères Gallagher lors d’un concert !
Le 4 octobre 2024 est sorti leur neuvième album baptisé symboliquement Nine sur leur propre label Dubwiser.
Le groupe est désormais composé du bassiste Leo Williams, de Greg Roberts à la batterie, du guitariste Blake Roberts, de Marlon Roberts aux claviers et des chanteurs emblématiques Earl 16 et Mc Spee. Quant à Bazil, il assure une nouvelle fois, la technologie et la production.
Ont participé aussi à son enregistrement: LSK (Faithless), Cheshire Cat (Leftfield), Zoe Devlin (Alabama 3), Emma Gillespie et Donna Mckevitt.
Don Letts et Tim Bran ont contribué aux paroles et au son.
Après avoir célébré l’année dernière, son 30e anniversaire, Dreadzone propose ici neuf compositions sur la rédemption, l’amour, la perte et les voyages.
Le premier single, Conqueror, est un voyage spirituel avec un chant composé des deux voix, Earl 16 et Mc Spee.
Lost And Found relance la machine electro dub. Le basse bondissante de Leo Williams, donne le tempo. Le chanteur jamaïcain Earl Daley chante à merveille.
Down The Road bénéficie de l’apport du musicien, disc-jockey, réalisateur et vidéaste…Don Letts. Cheshire Cat est aussi de la partie.
Nightfall est un titre plus conventionnel, tandis que Northern Life nous replonge dans l’ambiance des premiers albums de Dreadzone, en particulier de Second Light, leur second opus sorti en 1995.
Ensuite, le joli timbre de voix de Zoe Devlin Love nous hypnotise sur Magic Earth
Return To The Garden possède la même ADN que leur tube Little Britain. Du dub assaisonné d’électro à écouter en boucle et à enchainer avec Adrift, la perle de l’album. La huitième piste est sublimée par la voix sensuelle de la chanteuse écossaise, Emma Gillespie.
L’album se termine avec la mélodie ambient de Last Song.
Avec NINE, Dreadzone s’aventure sur de nouveaux territoires mais reste connecté à l’ambiance des premiers albums.
Leur fusion electro dub reste leur marque de fabrique.
Un album à écouter fort pour sentir les bonnes vibrations !