Info
Hollie Cook est née dans l’ouest de Londres. Un père célèbre, le bien nommé Paul Cook, émérite batteur des Sex Pistols, lui donna très tôt l’occasion de forger son identité musicale.
Elle a grandi au son de Marc Bolan, The Cure, David Bowie mais va très vite s’intéresser au rocksteady, au reggae et se prendre de passion pour des chanteuses comme Janet Kay ou Phyllis Dillon.
Hollie voue également un culte aux groupes féminins des années 60. D’ailleurs, sa mère Jennie fut la chanteuse des Belle Stars et Hollie sera également choriste pour The Slits .
Après avoir collaboré avec le légendaire Prince Fatty et avec qui parfois elle se produisait sur scène, Hollie Cook vient de s’assurer les services de Martin « Youth » Glover, bassiste du groupe punk/rock/new wave Killing Joke.
Hollie Cook vient de signer tout récemment sur le label américain Merge Records sur lequel elle a sorti deux singles en quelques mois.
A défaut de prétendre au titre d’album de l’année, Vessel of Love a toutes les qualités du disque dont on a besoin en ce moment (l’hiver, le manque de soleil, la baisse d’énergie) : c’est la musique d’un jacuzzi dans lequel on s’endort, s’enfonce et commence à rêver de poissons tropicaux, de plages immenses et de siestes.
Le troisième album de l’Anglaise Hollie Cook n’est pas fondamentalement différent des précédents : un style de reggae-pop en apparence simple et formaté, mais qui à un moment s’évade, fourmille de détails de production psychédéliques et d’harmonies vocales.
Si les morceaux ont des tonalités différentes, ils révèlent justement les influences nombreuses de la chanteuse qui a toujours baigné dans un milieu oscillant entre le punk et le reggae.
Bref, un bien bel album.