C’est toujours avec un peu d’appréhension qu’on retrouve un groupe qui a bercé son adolescence, comme si on avait rendez-vous avec une petite amie perdue de vue depuis bien longtemps. On y va le coeur battant sans savoir ce qui nous attend.
Le concert s’ouvre avec ‘Toiler on the sea’ . Son impeccable, JJ Burnel affûté semble en grande forme, le nouveau batteur bucheronne (il envoie du bois), Baz Wayne qui remplace Hugh Cornwell fait le job et derrière ses claviers Dave Greenfield, imperturbable, enchaîne les arabesques mélodiques. Un coup d’oeil à ma droite et à ma gauche, ça bouge, ça crie, les sourires sont là, ça sent la bonne soirée.
Le groupe continue a égrener les titres des premiers albums comme une grosse machine qui écrase tout sur son passage (‘Grip’) avec ce son de basse unique qui vous rentre littéralement dedans.
On retiendra de cette soirée mémorable,entre autre, un ‘European Female’ en apesanteur, un ‘Bear Cage’ qui en a laissé KO plus d’un, un ‘Always the sun’ repris en coeur par un public en transe et ce danseur improbable qui est monté sur scène en fin de concert pour haranguer la foule » Le seul qui a des couilles ici » dixit Burnel .
Le groupe termine en rappel sur ‘Go Buddy Go’ mais personne n’a envie de partir, personne n’a envie que la fête se termine, car hier soir, le temps s’est arrêté à la Carène, hier soir, nous avions tous 15 ans.
Le Félin.
Quelques témoignages :
The Stranglers @ La Carène 28 novembre 2017 Brest Waltzinblack + Toiler On The Sea
The Stranglers @ La Carène 28 novembre Brest 2017 Peaches
The Stranglers @ La Carène 28 novembre Brest 2017 Nice ‘N’ Sleazy
The Stranglers @ La Carène 28 novembre Brest Midnight Summer Dream + European Female
Et un joli souvenir !
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