Echo and The Bunnymen – The Stars, The Oceans & The Moon

Echo and The Bunnymen
Release Date: 12 octobre 2018
Label: Bmg Rights Management

Info

«J’avais envie de refaire «en mieux» ces chansons, cela s’imposait à moi» Ian Mc Culloch.

Quelle joie de retrouver Echo & The Bunnymen jouer avec fièvre et intensité leurs anciens morceaux!

Les légendes de Liverpool ont résisté aux temps, aux événements tumultueux, à la mort de  leur batteur…

Aujourd’hui, ils fêtent leurs 40 ans d’existence et sortent «The Stars, The Oceans and The Moon» pour commémorer cet anniversaire. L’album contient deux inédits et une réinterprétation de 13 des chansons les plus appréciées du groupe.

Pour cet album, McCulloch et ses Bunnymen ont choisi Andy Wright comme coproducteur. Le groupe a enregistré et mixé le disque aux studios Dog House. L’objectif était de « bousculer » les pistes classiques choisies sans perdre l’impact des œuvres originales.

The Stars, The Oceans and The Moon commencent par Bring On the Dancing Horses. Le son est plus moderne avec une orchestration magnifique.

 

Le premier inédit, The Somnambulist,  présente toutes les caractéristiques d’un classique d’Echo and The Bunnymen. La voix de Ian est hypnotique comme toujours et la chanson intrigue. Elle exigera des écoutes répétées.

 

L’autre inédit, How Far?, n’est pas mal non plus.

 

Nothing Lasts Forever, le titre extrait de l’album de leurs retrouvailles Nothing Lasts Forever est une ballade  vaporeuse mais sans relief.

Lips Like Sugar nous rempli de bonheur et nous remémore les clips (tard la nuit…) sur MTV. A l’époque il était difficile de passer à coté de ce tube de l’album éponyme de 1987. Je craignais que cette version ne soit pas à la hauteur. Et bien non, c’est une réinterprétation spectaculaire.

 

Le titre Rescue est différent du titre original avec un tempo plus lent. C’est presque une ballade. L’approche des cordes et du funk crée un contraste habile avec l’original.

 

Rust rappelle une interprétation de Van Morrison et la beauté des paroles de McCulloch saute aux yeux . Cela se produit encore une fois chez Angels and Devils, qui s’efforce de vaincre la chanson originale.

 

Pour le titre Zimbo, extrait de Heaven Up Here, il s’agit d’une refonte tout simplement stupéfiante. Néanmoins, je préfère la version de 1981.

 

Seven Seas, voit son rythme ralenti. L’ajout de l’accordéon est une idée merveilleuse.

 

J’attendais avec impatience et crainte la réinterprétation de The Cutter, qui est pour moi au panthéon des chansons classiques Post Punk. La chanson a incarné Echo and the Bunnymen dans l’histoire de la musique. Là, le chant est puissant et la guitare de Will Sergeant me transporte à l’époque formidable et inoubliable de la New Wave.

 

Bedbugs & Ballyhoo avec son petit clin d’œil à Ray Manzarek des Doors pourrait ressortir en single aujourd’hui et se retrouver en haut des charts indépendants.

 

Et puis, il y a la dernière piste…Le morceau qualifié par beaucoup comme la plus belle chanson de tous les temps: The Killing Moon. Le morceau devient une ballade au piano avec des instruments à cordes plutôt que les synthés et guitares  qui caractérisaient l’original. Cette chanson est aussi belle que l’original et prend une autre vie.

 

Quelle joie de retrouver Echo & The Bunnymen !

Voici la tracklist de l’album:

  1. Bring On The Dancing Horses
  2. The Somnambulist
  3. Nothing Lasts Forever
  4. Lips Like Sugar
  5. Rescue
  6. Rust
  7. Angels & Devils
  8. Bedbugs & Ballyhoo
  9. Zimbo
  10. Stars Are Stars
  11. Seven Seas
  12. Ocean Rain
  13. The Cutter
  14. How Far?
  15. The Killing Moon

A  noter qu’Echo and the Bunnymen ont annoncé un concert unique en France, qui se déroulera le 5 novembre au Bataclan, à Paris.

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