Domino a annoncé les détails de la réédition des deux premiers albums solos de Pete Shelley, Homosapien et XL-1 pour la première fois réédités individuellement depuis la sortie du coffret Genetic Records en 2018.
Prévu pour le vendredi 6 juin 2025, les deux albums seront présentés dans des pochettes gatefold avec l’artwork original entièrement restauré, comprenant un disque supplémentaire avec des faces B, des versions dub et des mixages étendus. Ils contiendront également des inserts avec de nouvelles photos et illustrations ainsi que des notes de pochette étendues rédigées par l’écrivain Clinton Heylin.
Les deux albums seront également disponibles en CD pour la première fois depuis 2006.
Enregistrés en étroite collaboration avec le producteur Martin Rushent, ces deux albums ont vu Pete Shelley adopter une palette musicale plus large après les Buzzcocks et expérimenter avec des instruments électroniques et des synthétiseurs. Homosapien, en particulier, est considéré comme un album extrêmement influent et pionnier, et est largement reconnu comme une référence pour le travail que Martin Rushent a réalisé avec The Human League sur Dare quelques mois plus tard.
Le premier album solo de Pete Shelley, Homosapien, sorti le 15 janvier 1982, a mis du temps à voir le jour, s’inspirant d’idées nées avant les Buzzcocks. Bon nombre des chansons, y compris la piste titre, ont été écrites dès 1973, lorsque Pete a commencé à expérimenter l’enregistrement à domicile. Ses premiers groupes, comme Jets of Air, étaient influencés par le glam et les sons expérimentaux, posant ainsi les bases de son travail solo ultérieur. Malgré son implication avec les Buzzcocks, le désir de Pete d’explorer la musique électronique et des styles plus expérimentaux a grandi, surtout après avoir vu émerger des groupes comme Joy Division et Gang of Four.
Sur XL-1, sorti en mai 1983, Shelley s’aventura encore plus dans les sons expérimentaux, utilisant les nouvelles technologies et créant des chansons en studio plutôt que de les enregistrer en démo. Il incorpora même des éléments vidéo et graphiques à l’album, adoptant à la fois des mixages dub et une production musicale de pointe. Malgré les défis, XL-1 fut un autre pas audacieux vers l’avenir, poussé par l’ambition de Shelley de repousser sans cesse les limites musicales et d’expérimenter de nouveaux sons et idées.
