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Adapté de la série de bandes dessinées Le Tueur des Français Alexis Nolent (Matz), au scénario, et Luc Jacamon, à l’illustration, The Killer est le douzième long-métrage de David Fincher.
Ce film, diffusé sur Netflix, raconte en six chapitres la mission vengeresse d’un tueur à gages, après un contrat qui a mal tourné. Il va alors se battre contre ses employeurs et lui-même, dans une chasse à l’homme à travers le monde.
La bande originale ont été composée par Trent Reznor et Atticus Ross.
Quant au tueur à gage incarné par Michael Fassbender, il aime se canaliser en écoutant The Smiths. Le choix du groupe anglais est surtout pour David Fincher une manière de mieux comprendre son personnage principal.
“J’ai ajouté The Smiths en postproduction parce que je voulais utiliser ‘How Soon is Now’, et j’aime l’idée que cette chanson en particulier soit un outil pour apaiser l’anxiété [de son personnage]. Je l’ai vu comme une cassette de méditation, je trouvais ça amusant”, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse à la Mostra de Venise.
Dans le film, on retrouve également les titres “Bigmouth Strikes Again”, “I Know It’s Over” ?, “The Queen Is Dead”, “Well I Wonder ” et bien d’autres.
“Je ne crois pas qu’il existe une autre discographie avec une telle nature sardonique. Nous n’avons pas beaucoup accès à qui est ce type, j’ai pensé que sa playlist pourrait être une fenêtre d’ouverture”, a-t-il ajouté.
David Fincher a aussi précisé dans une interview pour GQ :
J’ai toujours su que je voulais utiliser « How Soon is Now? » parce que j’adore la guitare sur ce morceau. J’adore l’idée d’un mec qui se dit « Ce que Johnny Marr fait là, c’est ça ma méditation. » Je trouvais juste ça amusant.
Mais originellement, on avait un soundtrack entier de Joy Division, Siouxsie and the Banshees, pré-goth à fond. C’était super cool et super intéressant, mais je n’arrêtais pas de me demander : « Est-ce qu’il est vraiment critique musical? »
Au fur et à mesure, on s’est rendus compte que les droits de tel morceau étaient répartis entre deux ou trois personnes qui ne se parlaient plus, et blablabla… Et à chaque fois qu’on perdait un morceau comme ça, on le remplaçait par The Smiths. « This Charming Man », et ainsi de suite. A chaque fois c’était The Smiths, c’était amer et brut.
Trent Reznor était important dans ce choix : on arrêtait pas de se demander, « que veut on dire à propos de ce mec? ».